La domotique pour débutant : les bases essentielles à connaître !

Ce premier article reprend l’étentiel des technologie que j’utilise (pas de technologie filaire par exemple).

Le but est que tu aie assez de connaissance pour installer ta Smart Home en DIY avec Home Assistant.

En fin d’article, des liens vers des pages d’informations ou trouver des infos plus complètes.

La domotique : rendre sa maison intelligente.

La domotique regroupe l’ensemble des technologies permettant d’automatiser, contrôler et superviser les systèmes d’une maison : le chauffage, l’éclairage, la sécurité, etc.

Cloud ou local : Quel mode de gestion choisir pour sa maison connectée ?

Mode cloud (serveurs distants)

Principe : l’appareil se connecte à Internet et communique avec les serveurs du fabricant (par exemple pour des caméras Ezviz, des prises Tuya ou des thermostats Nest).
Avantages : accès à distance facilité et configuration souvent simple.
Inconvénients :
- Dépendance à une connexion Internet.
- Moins de confidentialité (les données passent par un tiers).
- Fonctionnement parfois impossible sans les serveurs du fabricant.
- Si les objets connectés sont de marques différentes, plusieurs ‘App’ nécessaires.
- Si le fabricant arrête, tu perds tout ton investissement.

Mode local (gestion à domicile)

Principe : tous tes appareils se connectent sur ton serveur ou box domotique local. Tout est centralisé chez toi.
Avantages : fonctionnement même sans Internet, plus de confidentialité, plus rapide. Si tu utilises un système ouvert, tu peux regrouper tous les objets connectés même de marques différentes. Possibilités infinies.
Inconvénients : configuration initiale plus technique et maintenance à la charge de l’utilisateur.

Mode hybride

Principe : tous tes appareils se connectent sur un hub local. Ce hub centralise les signaux et se charge de l’automatisation. Dans un modèle hybride, le hub fonctionne toujours localement mais envoie certaines données vers un service cloud pour l’analyse ou la gestion
domotique (c’est le cas de SmartThings, Amazon Alexa, Google Home).
Avantages : certains appareils peuvent fonctionner même sans Internet, modèle économique intéressant.
Inconvénients : on reste attaché au constructeur et au système fermé qui limite les possibilités.

Comment interagissent les appareils entre eux ?

Si tu as un capteur de mouvement qui doit faire fonctionner une lampe lorsqu’une présence est détectée, il faut une plateforme domotique placée entre les deux objets connectés. Lorsque la plateforme reçoit l’information de présence du capteur, elle exécute l’action programmée (par exemple allumer la lampe).

Les capteurs collectent des informations comme la température, la luminosité ou le mouvement.
Les actionneurs réalisent des actions concrètes (allumer une lampe, fermer un volet) selon les ordres reçus. Ce sont tes prises connectées, une vanne motorisée, etc…

Certains appareils sont des capteurs et des actionneurs en même temps. Une vanne de radiateur qui capte la température et ouvre ou ferme la vanne.
Capteurs et actionneurs doivent communiquer entre eux, comment font-ils ?

Protocoles domotiques : Wi-Fi, Zigbee, Z-Wave, Matter…

Dans le meilleur des mondes, les appareils parlent le même langage, ce qu’on appelle le protocole de communication. Pour faire une analogie avec le langage à travers le monde, une multitude existe et en domotique également. On les appelle les protocoles de communication.

Tu connais déjà le Wi‑Fi et le Bluetooth, mais il en existe des spécifiques tels que Zigbee, Z‑Wave ou Matter + Thread. D’autres existent, mais concentrons-nous sur ceux que nous utiliserons.

Lorsque tu achètes un appareil, il faut veiller que celui-ci est compatible avec le protocole de ta domotique. Chaque protocole a des avantages et des inconvénients, et nous mixons ceux-ci pour tirer profit du meilleur de chacun.

- Wi-fi :
  Standard largement répandu et compatible avec de nombreux appareils ; mise en place simple via le routeur que tu possèdes à la maison. Généralement utilisé par les produits vendus dans ton grand magasin. Il a l’avantage de transporter beaucoup de données mais avec une consommation plus élevée de ton appareil.
- Bluetooth :
  Présent sur ton mobile, simple à configurer, idéale sur de courte distance, pas spécialement rapide.
- Z-wave :
  Standard dans la domotique mais a tendance à être remplacé par le Zigbee. Faible consommation, réseau maillé, permet la gestion de plus de 200 appareils. On ne va pas l’utiliser, il est de moins en moins utilisé mais fait attention lorsque tu achètes un appareil. Beaucoup sont vendus soit en Z-wave, soit en Zigbee.
- Zigbee :
  Une référence en domotique. Réseau maillé bidirectionnel, permet l’association de milliers d’objets connectés, faible consommation mais portée courte (+/- 20 m). Tous les fabricants te proposent leurs appareils avec ce protocole. Toujours moins chère que l’équivalent en Z-wave.
- KNX :
  Pour ta connaissance générale, c’est le standard filaire international pour la gestion du bâtiment et souvent réservé au secteur professionnel.
- Matter + Thread :
  C’est Le standard à venir. Créé pour rendre compatible tous les appareils connectés. Les plus grandes marques vont l’utiliser où l’utilise déjà. En réalité, il regroupe plusieurs protocoles comme le Wi-fi, le Bluetooth et même le Zigbee.>/li>

En savoir un peu plus !

On dit qu’un protocole est ouvert quand il peut être utilisé par tout à chacun. Contrairement au protocole fermé qui n’est utilisé en général que par une marque.

Un protocole Bidirectionnel reçoit des informations en retour lorsqu’il envoie des données, ce qui permet de confirmer la réception des données. Un protocole unidirectionnel envoi des données mais aucune confirmation de réception n’est reçue en retour.

Le maillage permet à chaque objet connecté de communiquer avec son voisin.

C’est comme si chaque appareil était un relais, il écoute les données envoyées par la box domotique ou un autre appareil, et le relaie.

Ce qui permet d’étendre facilement son réseau à travers toute la maison sans devoir ajouter des antennes prévues à cet effet.

On dit qu’il est auto réparable, lorsqu’un appareil tombe en panne et qu’un autre prend le relai pour continuer à propager l’information.

Centraliser : automatisation de la maison.

Une fois que les appareils communiquent des données, il nous faut un point central qui les reçoit, les traite et envoie des commandes à nos actionneurs.

Je veux avoir une température de 22 degrés dans mon living. Mon capteur de température envoie l’information à un point central, ma box domotique. Celle-ci va traiter l’information reçue suivant les instructions que j’ai paramétrées et ensuite envoyer une commande à mon actionneur qui sera une vanne fixée à mon radiateur

Il existe plusieurs plateformes domotique qui sont ouvertes, comme Jeedom, Domoticz, OpenHAB, mais mon choix s’est porté sur Home Assistant. Pourquoi ?Un projet Open Source développé et coordonné par Nabu Casa, une société créée par les fondateurs du projet. Leur rôle est d’assurer la continuité du développement, de financer l’infrastructure (serveurs, mises à jour, documentation) et de proposer un service cloud payant optionnel qui simplifie l’accès à distance.

Le logiciel évolue rapidement : une nouvelle version sort chaque mois, avec des corrections de bugs, de nouvelles intégrations et des améliorations de performance.

En parallèle, la communauté joue un rôle essentiel. Des milliers de passionnés créent et partagent des add-ons (extensions) qui ajoutent des fonctionnalités, par exemple pour gérer une caméra, un service météo ou un protocole spécifique.

Vers une maison connectée et intelligente : la ‘Smart Home’

Es-tu prêt pour une smart home ?

Une maison connectée et automatisée, remplie d’objets connectés pour te faciliter la vie et réaliser des économies. Avec les bases en domotique que tu viens d’aquerire, tu vas pouvoir comprendre les prochains articles et suivre les guides ‘smart home’.

Je te fournis des liens vers des articles que j’ai trouvé intéressant ou tu trouveras plus d’informations sur la maison connecté et les objets connectés. Mon but est de t’apprendre l’essentiel sans ne pas s’éparpiller.